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Le Groupe d'Umani - Kibwezi

 Traduction d'après le journal des soigneurs du Sheldrick Wildlife Trust par Laurence Cornet-Noel

En la mémoire de Patrick Muiruri, notre ami

Le mois de juillet a été marqué par une grande tragédie pour notre famille Umani et pour toute l'équipe du Sheldrick Wildlife Trust. Avant de relater les tristes événements qui se sont déroulés, nous allons partager le reste des événements du mois.

  Traduction d'après le journal des soigneurs du Sheldrick Wildlife Trust par Laurence Cornet-Noel

 

Comme on pouvait s'y attendre, le mois a commencé par le drame de Ngasha - mais c'était aussi un bon rappel de la façon dont les orphelins se soutiennent les uns les autres ! Ngasha a poussé Amali loin du bain de boue pour qu'il puisse avoir beaucoup d'espace pour lui. Faraja et Jasiri, qui observaient la scène depuis la ligne de touche, ne pouvaient pas laisser passer ce comportement. Ils ont chassé Ngasha du troupeau pendant que Mwashoti réconfortait la petite Amali.

Traduction d'après le journal des soigneurs du Sheldrick Wildlife Trust par Laurence Cornet-Noel

Le mois de mai a commencé par un drame, provoqué par un mâle sauvage que Ngasha a invité à se mêler à la fête. Lima Lima, Sonje et Quanza se sont approchées pour accueillir le visiteur, mais il n'avait d'yeux que pour Quanza. Malheureusement, il y est allé un peu fort et Quanza s'est enfuie pour retrouver Murera et les autres. Sans se décourager, le mâle la poursuivit dans la forêt, ce qui provoqua la fuite de tous les orphelins dans un concert de barrissements. Le calme ne fut rétabli que lorsque le grand mâle se retira dans les arbres.

Traduction d’après le journal des soigneurs du Sheldrick Wildlife Trust par Ingrid von Anthoni

Lorsque la région de Tsavo est en pleine saison sèche, les éléphants sauvages et d'autres créatures convergent vers la forêt de Kibwezi. Attirés par la promesse d'un feuillage abondant et d'une eau de source à boire, ils délaissent les plaines poussiéreuses au profit de la forêt luxuriante. Nous avons pu le constater au mois de mars, lorsque le nombre d'éléphants, de buffles, de bushbucks et même de papillons dans la forêt de Kibwezi a semblé augmenter du jour au lendemain.

Cela a donné lieu à un certain nombre d'interactions sauvages intéressantes pour nos orphelins au cours du mois. Le bain de boue est toujours un point chaud pour les animaux sauvages en visite, ce qui est un point de discorde pour les orphelins : Ils semblent considérer ce paradis boueux comme leur territoire et chassent rapidement toute antilope ou tout buffle jusqu'à ce qu'ils aient terminé.

Traduction d’après le journal des soigneurs du Sheldrick Wildlife Trust par Ingrid von Anthoni

 

Les amitiés sont profondes parmi les éléphants, et quand les amis ont été séparés – même pour la plus courte période de temps – ils se réunissent en grande pompe. Leur excitation est perceptible: ils s’embrassent, barrissent, ils grondent et ils s’embrassent avec leur trompe, comme pour dire: «Salut, où étais-tu? C’est si bon de te revoir!» C’est toujours le cas de la petite Enkesha et de son amie Zongoloni, âgée de 9 ans, matriarche du groupe indépendant du « club de nuit . » Chaque fois que ces deux filles se retrouvent, même après seulement une nuit séparée, Enkesha court vers Zongoloni, les oreilles battant et la queue droite en l’air, de joie.