MukutanWeka

Weka, notre célèbre femelle fougueuse, est peut-être en train de tourner la page grâce à sa nouvelle amitié avec Kerrio. Les gardiens ont pris plaisir à regarder les deux jeunes femelles graviter l'une autour de l'autre, sachant que Kerrio aurait une bonne influence sur Weka. Elles ont joué à une version calme du jeu de la poussée, puis se sont occupées ensemble des "bébés couvertures".

Ahmed n'est pas connue pour son côté théâtral, alors un matin, lorsqu'elle s'est soudainement levée, a poussé un cri d'alarme et a dressé les oreilles, tout le monde a prêté attention. Son alarme était bien placée : Elle avait repéré une lionne qui traquait des phacochères à proximité. Muridjo, Sileita, Sholumai et Mushuru réagirent rapidement, chargeant directement sur la lionne et l'envoyant dans la brousse. Quelques secondes plus tard, le reste du troupeau de Nurserie se joignit à eux, mais avec moins d'efficacité. Ils couraient çà et là, agitant leurs trompes et poussant des barrissements tout en renversant les buissons, les branches et en se frappant les uns les autres. Malgré les efforts des gardiens, il a fallu un certain temps avant que le calme ne revienne.

AhmedSaleita et Tahora

Nous avons également découvert une nouvelle facette de Mushuru. Elle a fait une entrée prématurée dans le système d'alimentation en lait : Rafiki, Sholumai et elle, trop impatients, se sont précipités avant l'heure, rejoignant accidentellement les "bébés de la couverture". Leur arrivée a perturbé les petits, qui ont commencé à s'agiter dans tous les sens. Mzinga est restée près de la brouette, poussant des cris de confusion. Habituellement, les mini matriarches Kerrio ou Sileita l'auraient réconfortée, mais en leur absence, Mushuru a pris les devants. Elle a couru vers Mzinga, la trompe tendue, prête à la réconforter et, si nécessaire, à la protéger. Nous étions fiers de voir l'émergence de certains instincts maternels.

Le 4 août a marqué la première sortie du petit Pardamat avec l'ensemble du troupeau. Secouru fin juin, il a pris les semaines suivantes pour s'installer dans son nouvel univers, s'attacher aux soigneurs et apprendre à boire au biberon. L'après-midi de ses grands débuts, les soigneurs ont ramené Kerrio, Mageno, Mzinga, Nyambeni, Mokogodo et Kitich dans son étable. La porte s'est ouverte et Kerrio est entrée, a touché Pardamat avec douceur et l'a fait sortir. Elle le présenta d'abord à ses cinq jeunes amis, avant de l'emmener dans la forêt.

RafikiMushuru

Le nouveau venu était si heureux de se promener librement au milieu de sa nouvelle famille. Il s'est très bien comporté lorsqu'ils se sont rassemblés autour de lui. Choka, qui est à la fois enjoué et doux, a été particulièrement gentil avec le jeune mâle. Pardamat est resté avec le troupeau le reste de la journée, visitant le bain de boue dans l'après-midi, puis rentrant dans son étable à l'heure du coucher avec Kerrio, Talek et Latika.

Le matin, les bébés couvertures - Nyambeni, Mzinga, Shujaa, Muridjo, Talek, Taroha et Mokogodo - sortent de leur étable avant les orphelins plus âgés. Dès que sa porte est ouverte, Taroha se rend à l'écurie de Mokogodo pour retrouver sa meilleure amie après une nuit entière de séparation. Elle sort en trottinant, ils s'embrassent et la journée commence. Parfois, ils s'arrêtent pour saluer Maxwell, le rhinocéros, alors qu'ils se dirigent vers la forêt.

ShujaaTingai

Ayant gagné en force et en confiance, Tingai est devenu le mâle dominant du troupeau de la nurserie. Il a appris à s'affirmer, mais il oublie parfois d'équilibrer ce comportement par de la gentillesse. En conséquence, il traverse une phase de méchanceté avec certains de ses pairs et n'écoute pas les gardiens. Un jour, nous avons été déçus de le voir courir après la timide Ahmed. Pour ajouter l'insulte à la blessure, il lui a même donné un coup injustifié dans le dos avec ses petites défenses.

Kitiak et Mageno, ainsi que les « garçons manqués » Muridjo et Muwingu, ont orchestré un matin un hilarant vol de granulés. Le quatuor était déterminé à récupérer les restes dans les palissades de Nyambeni, Mzinga, Shujaa et Mokogodo. Lorsque les gardiens leur ont donné un coup de sifflet, la bande espiègle s'est mise à l'arrière du troupeau à contrecœur, mais pas pour longtemps ! Dès que les gardiens ont tourné le dos, ils ont opéré un demi-tour et ont sprinté jusqu'aux palissades. Les amis rusés se sont cachés alors derrière les bâtiments, attendant que la voie soit libre. Ils ont réussi à attraper encore quelques boulettes avant que les gardiens ne les rassemblent et ne les escortent jusqu'à la forêt.

Comme tous les petits frères, Shujaa peut être un véritable casse-pieds. Il poursuit sans relâche Nyambeni et Mzinga, qui sont à peu près de la même taille que lui, refusant de les laisser tranquilles alors qu'il essaie maladroitement de grimper sur leur dos. Kerrio a l'habitude de faire la paix dans ces situations, en rassemblant les femelles et en envoyant Shujaa au loin d'un geste de la trompe pour l'avertir.

KitiakElerai

En tant que mâle le plus âgé de la nurserie, il n'est pas surprenant que Kitiak commence à montrer des signes d'indépendance. Parfois, il ignore les sifflets des gardiens à la fin de la journée. Tandis que le reste du troupeau retourne dans sa palissade, il reste tranquillement dans la forêt à brouter selon sa propre envie.

Elerai est tout aussi indépendant. Il préfère faire ce qu'il veut, mais contrairement à de nombreux mâles en pleine croissance, il n'est ni brutal ni agressif envers les bébés - tant qu'ils ne l'importunent pas.

Quand on pense à la tranquille Kamili, le mot "meneuse" n'est pas le premier qui nous vient à l'esprit, mais cela est peut-être en train de changer ! Un matin, elle a entraîné Mushuru, Sholumai, Ahmed, Elerai, Loldaiga et Kitiak dans une aventure au fin fond de la forêt. Les gardiens ne pouvaient pas voir la bande, mais ils savaient qu'elle était assez proche. C'est précisément à l'heure de la prochaine distribution de lait qu'ils entendirent des coups de barrissements bruyants et répétitifs. Loldaiga, très gourmand, avait faim de son lait et ne pouvait manifestement pas persuader ses amis de revenir avec lui ! Il s'est donc mis en branle pour attirer l'attention des gardiens, qui ont alors arrêté la bande des sept.

LodaigaPardament,Ahmed et Talek

Les mâles en pleine croissance savent vraiment comment faire des bêtises. Un après-midi, les trois mâles les plus âgés de la nurserie - Rafiki, Kitiak et Tingai - ont décidé qu'il serait amusant de poursuivre Ahmed. Trois contre un, ce n'était pas une situation que les gardiens pouvaient accepter et les jeunes mâles ont été réprimandés. À leur grand dam, ils ont été obligés de se tenir à l'écart du troupeau et de se désintéresser d'eux. Le temps mort fonctionne aussi bien avec les petits éléphants qu'avec les petits humains !

Taroha et Mokogodo restent les meilleurs amis du monde. Ils sont inséparables, trottinant côte à côte d'une activité à l'autre. Un après-midi, après avoir été nourris au lait, ils ont pris un bain de poussière en tandem pendant qu'un gardien leur donnait des pelletées de terre molle. Après un long roulement, les adorables bébés se sont allongés l'un face à l'autre, les pattes avant entrelacées et les yeux fermés, faisant semblant de faire une sieste.

Tout le monde aimerait pouvoir passer autant de temps avec Mokogodo que Taroha. Les femelles plus âgées se disputent constamment les droits de garde. Nyambeni est encore un bébé, mais cela ne l'empêche pas d'aspirer à devenir une mini matriarche - et elle a jeté son dévolu sur Mokogodo. Le matin, elle se dirige vers son étable, se plante dehors et donne une petite poussée à la porte pour s'assurer que son petit ami est bien réveillé.

MokogodoLatika

Malheureusement, la concurrence est rude. Un matin, voyant Nyambeni veiller devant l’étable de Mokogodo, Latika s'est approchée et a poussé la plus jeune femelle hors du chemin. Voyant que Nyambeni avait été renversée, Sileita a aidé la jeune fille à se relever et l'a emmenée. Si Latika se croyait victorieuse, elle se trompait : Alors que l'aînée escorte Taroha et Mokogodo dans la forêt, Nyambeni les rattrape et refuse obstinément de marcher avec quelqu'un d'autre. Ce qui lui manque en taille, elle le compense en détermination !

Latika montre également des signes de devenir une mini matriarche. Elle est attirée par les plus petits orphelins, peut-être parce qu'elle ne se sent pas assez forte pour affronter des orphelins comme Nyambeni ou Muridjo. Elle adore s'occuper de Taroha et de Mokogodo, mais peut se montrer imprévisible avec Talek et Pardamat. Elle est peut-être plus âgée que Kerrio, mais il lui a fallu beaucoup de temps pour reprendre des forces après avoir été sauvée.

Kitich est un petit malin. Tard dans la soirée, la plupart des éléphanteaux de la nurserie s'étaient endormis, mais pas Kitich. Il était couché et semblait dormir, mais ce n'était qu'une ruse. Alors qu'il était allongé près de la cloison séparant son étable de celle de Loldaiga, il a très discrètement tendu sa trompe à travers l'une des fentes et a piqué plein de végétaux à son voisin. Il faut lui reconnaître cette ingéniosité !

MaxwellRaha

Nous sommes en pleine saison sèche. La nourriture et l'eau devenant plus difficiles à trouver dans le parc national de Nairobi, de plus en plus d'animaux sauvages visitent la zone de la palissade. Maxwell n'est pas content de tous ces intrus. Un matin, les gardiens entendent le rhinocéros noir s'agiter et frapper contre la grille. Ils découvrent alors deux buffles à côté de la palissade de Maxwell, en train de mâcher ses cubes de luzerne. Le rhinocéros aveugle ne pouvait pas voir les intrus, mais il pouvait certainement les sentir. Les gardiens les ont rapidement chassés et Maxwell s'est calmé.

Raha, notre bébé rhinocéros noir, commence à prendre du poids et à devenir plus forte maintenant qu'elle mange des aliments solides. Les soigneurs ont été heureux de voir sa réaction lorsqu'un phacochère s'est approché d'elle par derrière. Plutôt que de s'éloigner, elle s'est retournée et a chassé le phacochère. Elle n'aime pas que l'on marche derrière elle, probablement à cause de l'attaque d'un prédateur à laquelle elle a survécu de justesse lorsqu'elle était nouveau-née. Le fait qu'elle se soit sentie en confiance pour repousser le phacochère - qui était à peu près de la même taille qu'elle - est un signe révélateur qu'elle devient plus forte et qu'elle apprend à se défendre.

Photos créditent  DSWT

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