Traduction d'après le journal des soigneurs du Sheldrick Wildlife Trust par Laurence Cornet-Noel

Notre dernière recrue, Arthi, trouve peu à peu ses marques à la nurserie. Le petit éléphanteau timide qui est arrivé en août a laissé place à un éléphant sociable et extraverti qui s'est vraiment attaché à ses gardiens. À l'heure du repas, il mène le troupeau avec assurance, avale son biberon en laissant couler quelques gouttes sur le sol, puis en redemande !
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Traduction d'après le journal des soigneurs du Sheldrick Wildlife Trust par Laurence Cornet-Noel

Le mois de septembre a commencé par la visite d'anciens amis. Nos gentils anciens orphelins, Kauro, 11 ans, et Ambo, 9 ans, se trouvaient parmi plusieurs mâles sauvages qui buvaient de l'eau tôt un matin. Dès que les deux mâles ont eu assez d'eau, Kauro a conduit Ambo vers le lieu où l'on nourrit la luzerne, où ils ont patiemment attendu que le troupeau dépendant soit sorti de ses palissades. Les orphelins ont rejoint les mâles à l'extérieur et tout le monde a partagé la luzerne ensemble.
Traduction d'après le journal des soigneurs du Sheldrick Wildlife Trust par Laurence Cornet-Noel

Le mois a commencé par un drame entre voisins. Kapei et Amali, qui dorment dans des enclos adjacents, ne pouvaient pas vivre en harmonie car Kapei n'arrêtait pas de voler des branches et des granulés dans la palissade d'Amali. Amali a dénoncé Kapei aux gardiens, qui sont venus lui porter secours, mais Kapei était déjà retourné dans son coin, feignant l'innocence. Il avait peut-être l'air irréprochable, mais tout le monde savait qu'il avait fait du tort à Amali.
Traduction d'après le journal des soigneurs du Sheldrick Wildlife Trust par Laurence Cornet-Noel

Mbegu vit peut-être à l'état sauvage, mais elle reste farouchement protectrice envers le troupeau dont elle a la charge. Un incident survenu ce mois-ci nous l'a rappelé. Le troupeau d'anciens orphelins de Mbegu est arrivé un jour en compagnie d'un mâle sauvage.
Traduction d'après le journal des soigneurs du Sheldrick Wildlife Trust par Laurence Cornet-Noel

Le mois de septembre a marqué le deuxième anniversaire du sauvetage de Chamboi. Il a tellement grandi et mûri au cours des deux dernières années : le nouveau-né — probablement prématuré — orphelin que nous avons sauvé en septembre 2023 se transforme rapidement en un magnifique (mais encore très jeune) rhinocéros noir.
Traduction d'après le journal des soigneurs du Sheldrick Wildlife Trust par Laurence Cornet-Noel

Le mois a commencé par une campagne visant à convaincre CHAPEYU de sortir de sa palissade, mais il n'a pas bougé d'un pouce ! Il se remettait d'une grave blessure à la lance subie en février et considérait clairement sa palissade comme un lieu sûr.
Traduction d'après le journal des soigneurs du Sheldrick Wildlife Trust par Laurence Cornet-Noel

ZIGI notre plus jeune petit-enfant Umani, est un bébé très gâté qui peut choisir parmi plusieurs nounous. KIASA est la nounou principale de ZIGI, mais AMALI et ENKESHA sont également très attentionnées. Il adore toute cette attention et semble apprécier que les femelles se disputent pour passer du temps avec lui. ZONGOLONI qui est mère pour la première fois, a la chance de bénéficier d'un tel soutien.
Traduction d'après le journal des soigneurs du Sheldrick Wildlife Trust par Laurence Cornet-Noel

À Ithumba, le moment fort du mois a été le 6 août, lorsque nous avons accueilli les nouveaux membres de notre famille : les petits garnements de la nurserie, Weka et Shujaa !
Traduction d'après le journal des soigneurs du Sheldrick Wildlife Trust par Laurence Cornet-Noel

Depuis que Kipekee a été sauvée en juin, elle a conquis le cœur de tout le monde à la nurserie, mais surtout celui de Muridjo.
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Traduction d'après le journal des soigneurs du Sheldrick Wildlife Trust par Laurence Cornet-Noel

Il commence à faire chaud et sec à Tsavo, ce qui signifie que ce mois-ci a été marqué par une véritable guerre des tuyaux d'arrosage pour les éléphants orphelins !
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Les mois froids sont enfin terminés, heureusement ! Apollo est tellement soulagé et heureux de pouvoir reprendre sa routine spa habituelle. Il ne manque pas un seul bain de boue, qui agit comme un écran solaire naturel et un insectifuge tout en gardant sa peau hydratée.
Il devient de plus en plus indépendant au fil des jours, des semaines et des mois. Il n'a plus besoin d'être persuadé d'entrer dans le Boma, il part et revient quand il le souhaite. Avant de s'installer pour la nuit, il réclame avec assurance sa canne à sucre et un peu de luzerne.
Aux vues de l'apparence physique et de l'appétit d'Apollo, il est clair qu'il se porte bien et qu'il grandit en force, à tel point qu'il pourrait être prêt à partir à la recherche d'une compagne dans un avenir proche.
* Apollo se trouve maintenant à Rhino Base, dans le parc national de Tsavo East.
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Traduction d'après le journal des soigneurs du Sheldrick Wildlife Trust par Laurence Cornet-Noel
Tali
Bien que ce mois ait été marqué par les joyeuses pitreries et les espiègleries quotidiennes des orphelins, juillet a été assombri par deux pertes déchirantes pour notre famille de la crèche.
Le matin du 5 juillet, Raha, notre petit rhino très spécial, a commencé à présenter des symptômes qui ressemblaient à des coliques. Nous avons immédiatement consulté notre équipe vétérinaire, qui a effectué des prises de sang et déterminé qu'elle souffrait en réalité d'une infection bactérienne.

Nous avons réussi à stabiliser Raha et avons repris espoir le lendemain. Elle a bu son lait du soir comme d'habitude, mais s'est effondrée peu après et ne s'est jamais réveillée. Malheureusement, le petit rhinocéros est morte paisiblement dans son enclos pendant la nuit. Raha était très appréciée de nous tous. Notre petite boule de joie têtue, qui couinait et aimait les couvertures, va nous manquer.
Malheureusement, le chagrin a continué : quatre jours plus tard, nous avons dû dire au revoir à Tali. Le jeune mâle était en difficulté depuis qu'il avait été renversé lors d'un jeu turbulent entre mâles il y a plusieurs semaines. Après une convalescence prometteuse, son état s'est détérioré. C'est à ce moment-là que nous avons jugé nécessaire de soumettre Tali au stress d'une radiographie et que nous avons été confrontés à la pire des nouvelles : son fémur distal était fracturé près de la hanche, avec un chevauchement osseux qui rendait la guérison hautement improbable et l'opération impossible. Ce qui devait être au départ une fissure minime s'était transformée en une fracture grave.
Aux vues des mois que Tali a passés seul avant d'être secouru et de l'état très précaire dans lequel il se trouvait à son arrivée, il semble désormais probable que ses os étaient affaiblis. Les vétérinaires traitants ont conseillé qu'il serait plus charitable de l'aider à partir, ce qui était une réalité extrêmement difficile à accepter. Tali s'est éteint paisiblement, nous laissant tous profondément attristés.
Ces pertes nous ont durement touchés, mais nous pouvons nous consoler en nous disant que Raha et Tali ont passé des moments heureux parmi nous. À l'instar des éléphants, nous devons « tourner la page » et nous concentrer sur les vivants.
Lire la suite : Les orphelins de la Nurserie de Nairobi/Juillet2025
Traduction d'après le journal des soigneurs du Sheldrick Wildlife Trust par Laurence Cornet-Noel

Le mois de juillet a commencé de la plus belle des manières qui soit : avec l'arrivée de notre tout dernier petit bébé !
Le premier jour du mois, Kalama, ancienne orpheline, est arrivée à l'aube avec son précieux petit bout de chou. La jeune maman n'a pas perdu de temps pour présenter sa fille, que nous avons baptisée Kapuki, à sa famille d'Ithumba.
Traduction d'après le journal des soigneurs du Sheldrick Wildlife Trust par Laurence Cornet-Noel

Nos petits-enfants Umani ne reçoivent pas de biberons : ils tirent tout le lait dont ils ont besoin de leur mère, comme tous les autres éléphants sauvages, mais ils aiment tout de même se joindre à la course quotidienne du troupeau dépendant pour aller chercher leurs biberons. Quand ils voient les autres se mettre à courir, les petits bébés Lenny, Zigi et Sulwe se précipitent comme s'ils allaient tous être nourris au biberon. Lenny, qui est tout aussi compétitif que sa mère, Lima Lima, remporte généralement la victoire.
Traduction d'après le journal des soigneurs du Sheldrick Wildlife Trust par Laurence Cornet-Noel

Les girafes sont peut-être les créatures les plus grandes qui marchent sur la planète Terre, mais Twiggy est une experte en matière de discrétion. Elle se déplace sans faire de bruit et est capable de se rendre invisible, immobile parmi les branches d'acacia.
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Apollo peut sembler stoïque, mais il a un penchant délicieux pour les espiègleries. Un après-midi, il a passé un long moment à se vautrer dans un bain de boue. Ce n'est que plus tard que les gardiens ont réalisé qu'il avait discrètement détaché l'émetteur radio, le laissant à plusieurs mètres de là !
Juillet est notre mois le plus froid, Apollo a donc sauté ses bains de boue habituels, sauf lorsqu'il faisait particulièrement beau et chaud. Il se retire alors dans l'un des terriers de fortune qu'il a creusés dans la brousse, où il se repose pendant des heures à l'ombre. Apollo apprécie le temps plus frais et n'est jamais pressé de revenir à l'enclos le soir. Les rhinocéros noirs sont plus actifs la nuit, il n'est donc pas surprenant qu'il évite de se coucher tôt. Cependant, il revient à son rythme, attiré par la perspective de bouteilles de lait et d'un lit de foin moelleux sur lequel se reposer.
* Apollo se trouve maintenant à Rhino Base, dans le parc national de Tsavo East.
Traduction d'après le journal des soigneurs du Sheldrick Wildlife Trust par Laurence Cornet-Noel

Ngilai savoure son statut de senior en tant que mâle nouvellement indépendant. Lorsque les anciens orphelins sont arrivés à la mangeoire le premier matin de juillet, le fougueux Itinyi a défié Emoli pour un combat d'entraînement. Ne voulant pas se laisser dominer par un jeune arriviste, Ngilai a repoussé Itinyi et a pris sa place face à Emoli. Itinyi s'est trouvé un nouvel adversaire en la personne de Thamana, s'entraînant près des deux grands mâles.
La faune sauvage peut nous en apprendre beaucoup sur la coexistence. Les structures familiales continuent de façonner la société animale d'une manière dont l'humanité peut certainement s'inspirer.
Dans cette édition de Field Notes, je souhaite me pencher sur une structure familiale très particulière : notre troupeau d'orphelins Kaluku, un ensemble d'espèces sans lien de parenté ni même de taxonomie, mais extrêmement soudées pendant une période formatrice de leur vie.
– Angela Sheldrick
Au fil des ans, la distribution des personnages change à Kaluku. Les orphelins grandissent et reprennent leur place dans la nature, de nouveaux bébés sont sauvés, et notre famille continue à se transformer et à évoluer, à se développer et à s'agrandir. Mais tout commence, par les origines et par jour, avec notre chorale de pintades vulturines.
Lorsque le soleil apparaît au-dessus du plateau de Yatta et baigne le paysage du Tsavo d'une lueur dorée, notre troupeau de pintades prend position à l'extérieur des enclos. Avec leur cri staccato « ke-ke-ke-ke », elles annoncent le début d'une nouvelle journée, servant ainsi de réveil mélodieux à tout notre troupeau de Kaluku.
Bien que ces oiseaux soient entièrement sauvages, ils sont inextricablement liés à notre troupeau d'orphelins. Nous les appelons « le troupeau de Lemeki », les poussins adoptés par l'un des tout premiers éléphants orphelins que nous avons élevés à Kaluku. Lemeki a été sauvée d'une rivière en crue alors qu'elle n'avait que quelques jours et a immédiatement fait sentir sa présence.